Le Brionnais : apprendre à ressentir un lieu
Sep 19
La France, c’est beau. Par exemple, la Saône-et-Loire, qu’on appelle aujourd’hui la Bourgogne du Sud parce que c’est plus touristiquement porteur. C’est joli, pourtant, une rivière et un fleuve qui traversent un territoire, irriguant l’âme des hommes! Le territoire est subdivisé en six petits pays, dont le Charolais-Brionnais. Le Charolais-Brionnais est accolé à de belles images : Charles le Téméraire, le boeuf charolais, le paysage bocager en passe d’être classé au patrimoine de l’Unesco, les artisans d’art, les églises romanes. Le Brionnais est une sorte de petite Bretagne, c’est-à-dire qu’on est en pays celtique, mystique et chrétien, un pays truffé de sites sacrés, de sites énergétiques. J’en frissonne rien qu’en en parlant…
On peut le voir par les grilles de lecture classiques : histoire, patrimoine architecture, gastronomie mais aussi par des grilles de lecture plus secrètes, qui rend visible l’invisible. On entre alors dans l’alchimie, la géobiologie et la géométrie sacrée. Par le ressenti, l’intuition, on entre dans un autre monde… découverte des réseaux sacrés et des sources, interprétation des chapiteaux romans comme outils d’évolution. Certains lieux sont de pures merveilles comme le Mont Saint-Cyr, le Mont Artus, la montagne de Suin et l’église de Bois-Sainte-Marie où l’on se sent revivre.
Se promener seul est un bon ressourcement mais se promener à plusieurs multiplie l’énergie des lieux. On est plus heureux, plus ouverts. On part pour une demi-journée ou une journée avec des haltes en pleine nature ou dans un bistrot ; on part pour un week-end pour un séjour initiatique en Brionnais. Alors, on loge dans une ferme, dans un dortoir façon refuge de montagne. Le gîte est tenu par des agriculteurs qui font partie du réseau Accueil paysan, c’est-à-dire qu’ils présentent leur lieu à leurs hôtes. Le lieu est particulier, une sculptrice y vient chaque année pour créer dehors, entre le ciel et la terre.
Tout le temps, on partage ses ressentis, sans jugement, parfois, on écrit ensemble pour se souvenir, revivre plus tard, voir si on a changé d’une manière ou d’une autre. Car, « si ton voyage ne te change pas, tu l’as fait pour rien ».