Une journée à Marseille
Avr 06
MARSEILLE, France – La deuxième plus grande ville de France est connue pour avoir de la saleté sous les ongles. Fondée par les Grecs il y a quelque 2 600 ans, elle s’est détachée au fil des siècles des docks de terre battue et s’est forgée une réputation de port multiculturel.
Le Marseille que j’ai vu lors de ma deuxième excursion n’était cependant pas aussi diabolique qu’on me l’avait laissé croire. Il est vrai que je n’ai passé qu’une journée à Marseille ; pas assez pour gratter profondément son cœur salé et multiculturel, mais assez pour avoir le sentiment que, si on lui donne une chance, Marseille a beaucoup à offrir en tant que lieu de séjour en Méditerranée.
En effet, la ville s’est réinventée depuis ses jours de gloire : de nouveaux restaurants branchés, des hôtels design, des galeries branchées et une architecture de pointe attirent maintenant des foules respectables d’excursionnistes et de touristes du week-end, ainsi que des croisiéristes comme moi, pour cela il vaut mieux bien s’informer sur Marseille.
Marseille : En bref
- Marseille est la plus ancienne ville de France, fondée il y a 2 600 ans
- La ville a été Capitale européenne de la culture en 2013
- Marseille est composée de 16 arrondissements et d’un total de 111 quartiers différents
- Le film The French Connection a été tourné à Marseille et dans les environs
- La ville est facilement accessible par train, avion ou autoroute et dispose d’un bon réseau de transport (bus, tramways et métro).
Faites-le
Le vieux port de Marseille, le Vieux-Port, est toujours le cœur aquatique de la ville, avec ses bateaux de pêche et ses yachts qui se balancent paresseusement sur les eaux bleues, et deux forts encadrant son entrée à chaque extrémité.
Promenez-vous sur ses flancs, le Quai des Belges, tôt le matin pour la prise du jour : le marché au poisson local très animé. Le marché fonctionne de 8h à 13h environ et est une institution marseillaise.
Rouget, daurade et mérou, fraîchement débarqués du bateau, nettoyez-les dans des seaux d’eau en vous frottant aux restaurateurs locaux qui s’emparent de leur quête pour leurs menus. Essayez une huître d’eau douce salée avant de vous rendre à votre prochain arrêt. Heureusement, elles ne sont pas rincées et sont délicieuses au naturel.
Acheter ceci
L’un des produits d’exportation les plus célèbres de la ville est le savon de Marseille – un savon vert ou blanc doux fabriqué à partir d’huile d’olive ou d’huile de palme et soigneusement estampillé à la main avec les mots savon de Marseille.
Le savon de Marseille est produit à Marseille depuis le 9ème siècle, ses propriétés uniques sont le résultat direct du soleil féroce de Marseille, du mistral et de la mer salée, selon la légende.
Comme on pouvait s’y attendre, il existe de nombreuses imitations bon marché du savon de Marseille en vente à Marseille et, malheureusement, il reste moins de cinq authentiques fabricants de savon de Marseille.
J’ai acheté mon savon aux étals pop-up qui bordent le quai de Marseille. Si j’avais utilisé mon cerveau (une première, il est vrai), j’aurais fait des traces pour La Grande Savonnerie, trouvée à la limite des quartiers Panier / Vieux-Port.
Ici, on peut faire ses courses en toute tranquillité et s’éclipser avec un véritable bar (poisson), que l’on peut estampiller soi-même dans un esprit de tradition.
Que voir ?
Construite sur le point culminant de Marseille, notre Dame de la Garde – qu’il est impossible de ne pas apercevoir depuis les ruelles et les portes de la ville – est la Basilique Notre Dame de la Garde (La Bonne Mère).
Le jour de notre arrivée, elle scintillait comme une aquarelle dans le ciel de novembre, attirant à chaque instant l’œil de l’horizon vers le ciel.
Il était impossible de résister à ce spectacle, alors j’ai sauté dans un petit train guide touristique (7€) du quai du Port pour la montée raide d’un kilomètre, qui a pris 1h15 aller-retour. Vous pouvez aussi marcher les 30 minutes nécessaires pour y arriver ou prendre un taxi (ce que mes collègues blogueurs ont fait) ou un bus.
De près, ce chef-d’œuvre romano-byzantin présente un édifice rayé multicolore qui n’est pas très différent du Duomo de Brunelleschi à Florence, bien qu’il ne soit pas aussi ancien. La basilique actuelle a été construite entre 1853 et 1864, par l’architecte Henri-Jacques Espérandieu.
Sa gloire est la magnifique statue de la Vierge Marie en feuille d’or de 9,7 m, qui brille au soleil depuis un piédestal de 12 m de haut au sommet du clocher. Les habitants l’appellent « la bonne mère » et la considèrent comme la gardienne de la ville.
Même si vous n’entrez pas dans la cathédrale, ce que je n’ai pas fait, la vue à 360 degrés sur Marseille depuis cet ancien point de vue vaut le déplacement. N’oubliez pas d’apporter votre appareil photo ou de la monnaie pour le télescope.
Quoi manger ?
Le plat emblématique de Marseille est son savoureux ragoût de poisson appelé « la bouillabaisse ». La rumeur veut que l’on ne choisisse pas la version bon marché, mais plutôt un restaurant qui sert une assiete à partir de 25 euros. Bien qu’il soit parfois difficile de trouver une Bouillabaisse authentique parmi les pièges à touristes.
Le Miramar, au cœur du vieux port, ne se contente pas de servir la Bouillabaisse traditionnelle dans un cadre charmant au bord du port, il propose également des cours de cuisine tous les troisièmes jeudis du mois.
Bien sûr, si la Bouillabaisse ne vous plait pas (la bouillabaisse est vraiment, vraiment poissonneuse), cette ville portuaire offre une mosaïque d’autres choix de repas typiquement marseillais, l’anchoïade, les pieds paquets, l’aïoli, la bourride, la poutargue, la soupe au pistou. …
l’Oursinade et d’autres multi-culturels : vous y trouverez de nombreux plats italiens, africains et extrême-orientaux à essayer, donc vous trouverez certainement quelque chose de tentant.