Martine et Gérard : « Pour notre tour du monde, voici 40 ans, nous sommes partis sans itinéraire préconçu »
Nov 02
Il y a quarante ans, Martine et Gérard faisaient leur balluchon et entreprenaient un tour du monde. Ils avaient alors 25 ans. En 1975, l’ère du tourisme « démocratique » au long cours n’a pas encore débuté : les avions « gros porteurs » en sont à leurs premiers pas, les « routes du tourisme » restent à inventer, et les infrastructures sont la plupart du temps inexistantes. Hôtels, restauration, transport sont à l’état natif et l’on circule sans climatisation, dans des conditions précaires de sécurité. Et surtout, on ne sait pratiquement rien des risques encourus…
Comment c’était dans ces années…
Le voyage que nous racontons ici se déroule de septembre 1975 à juillet 1976.
Valérie Giscard d’Estaing est alors président de la République, le Sud Est asiatique s’embrase progressivement et « l’occident » craint l’extension du communisme. L’opposition Est / Ouest marque le Monde et les routes possibles font peau de chagrin. La France impose des restrictions de sortie de devises, et toutes les frontières sont complexes à franchir.
Nous sommes loin de la « Mondialisation », et de la libre circulation des biens et des personnes.
…
A l’époque héroïque où nous entreprîmes le périple raconté ici, l’Internet n’existait pas (sauf pour l’armée américaine ;-), l’ordinateur individuel non plus… C’est donc sur un joli carnet de route à spirale que nous notions au jour le jour nos impressions de voyage, les anecdotes, les noms des amis de passage.
Le téléphone mobile, bien entendu, n’existait pas non plus, même dans l’esprit des plus imaginatifs, et le téléphone ordinaire s’avérait pratiquement inutilisable dans la plupart des pays… Question de coût, d’attente interminable, de coupures intempestives. Seul existait le courrier postal, lent et aléatoire. Le carnet de route était alors notre seul lien « asynchrone » avec nos familles.
Et enfin, l’appareil photo numérique non plus n’était pas près de voir le jour, et c’est donc sur des dizaines de pellicules que nous gravions nos souvenirs.
Pour ceux qui sont curieux de savoir « comment ça se passait », rendez-vous sur notre site